Comment tirer le meilleur d’une question échelle

Tu connais déjà l’outil : la fameuse question échelle.
Elle sert à amener de la nuance, à sortir des jugements à l’emporte-pièce, à ouvrir des possibles dans une conversation ou un atelier.

Et franchement, ça marche.
Un petit “sur une échelle de 1 à 10…”
Et hop, la discussion devient plus fine, plus riche, plus complexe dans le bon sens du terme.

Mais attention, il y a un piège.
Un piège tellement intégré à notre manière de penser qu’on le voit à peine.
Et pourtant, il sabote tout l’intérêt de l’échelle.

💥 Ce piège ? C’est de vouloir aller trop vite vers… le manque.
“Qu’est-ce qui manque pour que ce soit 10 ?”

Logique ? Oui.
Utile ? Pas tant que ça.

Parce qu’en te focalisant sur ce qui n’est pas encore là, tu envoies le message que ce qui est déjà là n’a pas de valeur.

💡 Ce que je te propose à la place :
➡️ “Qu’est-ce qui fait que tu es déjà à 5, et pas à 1 ?”
Autrement dit : qu’est-ce qui marche, même un peu ?

Tu verras les visages se détendre.
Tu récolteras des ressources, de la fierté, de la confiance, de l’énergie mobilisable.

Et ensuite, oui, tu pourras ouvrir les perspectives.
Mais sans casser ce qui fonctionne déjà.
Parce que si on ne prend pas conscience de ce qu’on veut garder, on risque de le perdre en chemin.

L’échelle, ce n’est pas un examen.
C’est un point d’étape dans un voyage collectif.
Un moment pour savourer ce qui tient debout, avant de construire la suite.

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