Comment réagir à une plainte

Franchement, je ne comprends pas pourquoi on change encore d’outil…
C’est toujours à la dernière minute…
Je perds un temps fou à chercher les infos…

Tu sais que balayer la plainte d’un revers de main ne ferait que renforcer le malaise.
Mais tu n’as pas non plus envie de transformer ce workshop en séance de doléances.

Alors tu respires.
Et tu écoutes.

Pas juste les mots.
Tu écoutes au-delà des mots.

Tu cherches les ressources dans ce qu’elle dit.
Parce que si elle s’exprime, c’est qu’elle tient à quelque chose.

Et ce quelque chose, c’est souvent une pépite.

Peut-être qu’elle a mis en place mille petites stratégies pour que son équipe tienne le cap.
Peut-être qu’elle dit, sous sa lassitude, un vrai besoin de stabilité, de repères, ou de clarté.

Tu peux l’accueillir, sans dramatiser.
Et plus tard, tu pourras activer ses forces, parce que tu les auras vues. Parce que tu auras su les écouter.

Écouter une plainte, ce n’est pas céder.
C’est repérer ce qui compte.
Et c’est parfois là que commence la vraie collaboration.

Et tu sais que je le fais aussi dans les réunions les plus tendues.
Parce qu’entre une plainte et un potentiel, il n’y a qu’un battement d’oreille…

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