C’est souvent le moment où tout semble bien se passer. Les post-its volent, les idées fusent, les participants sont en petits groupes en train de phosphorer… Et pourtant on peut légitimement s’interroger.
Est-ce qu’on avance vraiment ?
Est-ce qu’on travaille sur le bon sujet ?
Est-ce que ce workshop va vraiment déboucher sur quelque chose d’utile ?
Quand on débute en facilitation, on met toute son énergie à faire produire les participantes, à les faire travailler « sur le fond ». C’est noble. Mais parfois, à trop vouloir aller vite vers l’objectif, on oublie de vérifier si on est encore en train de viser juste.
Dans un projet, on planifie des rétrospectives.
Cette approche est fractale : on peut – et on doit – faire un pas de côté en plein milieu du workshop, pour vérifier qu’on est sur la bonne route.
Il permet non seulement de réaligner l’équipe, mais aussi de redonner du focus aux participantes qui papillonnent ou s’épuisent.
💡 En pratique, comment faire ?
On bloque un petit temps à la moitié de l’atelier, de préférence autour d’une pause.
Et on pose deux questions magiques :
- Qu’est-ce qui est déjà plus clair depuis le début du workshop ?
- Qu’est-ce qu’il faudrait encore clarifier pour que ce workshop atteigne vos meilleurs espoirs ?
💬 Les réponses orientent la suite, recentrent l’énergie, renforcent le sentiment de progression. Et parfois, elles ouvrent des pistes inattendues mais décisives.
Et si des participantes doivent partir avant la fin, elles ont pris conscience qu’elles ont déjà bénéficié des premières clarifications.
Tu facilites un atelier cette semaine ? Ou tu animes une simple réunion ?
Teste ces deux questions.
Et observe ce qui se passe.
👀 Tu pourrais être surprise.